The Last Ringbearer

Salut à tous!

Suite à la discussion d'hier concernant les orcs (que l'on paye parce que c'est leur pont), j'ai repensé à ce lien:

http://en.wikipedia.org/wiki/The_Last_Ringbearer

Cet ouvrage offre une vision différente de LOTR où les orcs sont les gentils et vous devinez ce que sont Gandalf et les elfes

A dimanche!

Il y a un projet de traduction du roman sur Ulule :

http://fr.ulule.com/le-dernier-anneau/

En effet

Chers tous,

L'attibut "gentil" ou "méchant" n'est pas racial, c'est l'éducation et choix au quotidien de chacun.

La propriété n'est pas non plus un droit racial.

Donc, si un orc prétend qu'un pont lui appartient, que personne n'en conteste la propriété, et qu'il réclame un droit de passage raisonnable pour traverser SON pont... Il me semble que le devoir de tout Paladin c'est de payer son droit de passage. Sinon, ce brave orc qui fait somme toute un métier honnête et à sa portée intellectuellement, ira peut-être voler.

En outre, et cet argument va vous convaincre, j'ai toujours raison.

NA !

Cher David,

En effet, je reste encore sur l'idée, basée sur mes premières découvertes à D&D, que les orcs sont nécessairement des créatures du chaos. Ce fameux chaos devant être pris comme l'incarnation du mal absolu. Or, le paladin est, selon le même univers où j'ai fait mes premiers pas, l'archétype du guerrier à l'alignement loyal ayant pour fonction unique la destruction systématique de toute créature du chaos.

Or, il est des univers plus riches car moins manichéens où des orcs peuvent être d'alignements divers et où les paladins ont d'autres fonctions que l'unique mission décrite ci-avant. Pour ceux-ci, j'approuve le paiement en cohérence parfaite avec la fonction du paladin loyal bon.

Par contre, le droit de propriété du pont est-il établi en cohérence avec une activité honnête de l'orc habituellement diligent et prudent? Ou s'agit-il d'un droit de propriété morcellé, l'orc présent exerçant un droit d'usage et de perception des fruits, sans avoir la pleine et entière propriété par manque de capacité à détruire ledit pont. Auquel cas, il ne s'agirait plus de "son" pont, mais du pont dont il a la garde. A nouveau, la question de légitimité de la propriété du pont devrait être analysée afin de déterminer la réaction adéquate face à un garde, certes accomplissant un métier a priori honnête, mais frappé d'illégalité en raison d'une propriété viciée par un acte illégal visant à l'appropriation frauduleuse d'un bien appartenant légitimement à autrui. Or, ledit orc a-t-il conscience de cette question ou peut-être agit-il sous contrainte morale? La contrainte peut-elle excuser, et partant couvrir, les faits délictueux dont l'orc se rend coupable volontairement ou non?

Mais je pense que ton denier argument suffit à me convaincre tant il s'impose par sa simplicité !